Prothèse totale de la hanche : la technique mini-invasive

Prothèse totale

Lorsque la douleur devient insupportable ou que le handicap des patients souffrant d’arthrose de la hanche devient trop important, il faut recourir à la chirurgie en posant une prothèse de hanche. Il s’agit d’une articulation artificielle composée de pièces mécaniques synthétiques  qui vise à rendre possible tous les mouvements d’une hanche normale.

Le chirurgien aura le choix entre deux types de prothèse de hanche. Les premières sont les prothèses dites « totales » lorsque les deux pièces de la hanche doivent être remplacées en l’occurrence la tête du fémur qui est sphérique et la partie de bassin qui est creuse appelée cotyle. Ces deux parties vont alors s’emboîter l’une dans l’autre pour former l’articulation de la hanche ou articulation coxo-fémorale. La prothèse articulaire devient nécessaire lorsque l’articulation de la hanche est usée (coxarthrose) et provoque des douleurs qu’un traitement médicamenteux n’a pas abouti au soulagement. Le deuxième facteur motivant ce traitement est une gêne fonctionnelle que le patient ressent au quotidien dans ses activités. Avant d’engager l’opération chirurgicale, il est nécessaire d’avoir recours à des critères objectifs pour mieux évaluer l’ampleur du handicap. Le médecin peut recourir à une échelle de gradation permettant d’évaluer la qualité de vie du patient. Dans le cas de l’articulation coxo-fémorale, on utilise le plus souvent l’indice algo fonctionnel de Lequesne, un questionnaire permettant d’évaluer le handicap généré par l’arthrose au quotidien.

A ce stade de la maladie, il est aussi très important d’apprécier le degré d’usure d’une articulation. Pour cela le médecin mesurera la hauteur du cartilage articulaire sur une radiographie de la hanche. D’autres facteurs essentiels seront également pris en compte par le médecin comme l’âge du patient qui est un élément très important. La durée de vie d’une prothèse est de l’ordre de 10 à 25 ans. Si une prothèse posée chez un patient jeune, celle-ci devra probablement être changée au moins une fois. Voilà la raison pour laquelle les traitements médicaux sont à privilégier aussi longtemps que possible en vue de  gagner du temps.

Chez les patients très âgés, la pause d’une prothèse peut être risquée notamment le risque anesthésique, immobilisation... et il est indispensable de bien peser les avantages et les dangers liés à la pose d’une prothèse de hanche. Le mode de vie du patient doit également être pris en considération. Le traitement ne sera pas identique  si le patient a un rythme de vie actif ou plutôt sédentaire.

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